En effet, l'abandon de la plateforme Intel et de ses processeurs semble un peu plus se confirmer, au bénéficie des processeurs ARM maison. Il va s'en dire que chez le fondeur historique (Intel), la nouvelle n'a certainement pas été accueillie avec joie, et qu’elle représentera un certain manque à gagner (même si les ventes de Mac restent "marginales" eu égard aux machines PC qui se vendent chaque année). Reste qu'Apple n'en est pas à son coup d'essai. On se rappellera qu'à l'origine, la firme de Cupertino tournait sous processeurs 68000, puis avait basculé sur l'architecture PowerPC d'IBM, pour atterrir finalement chez Intel avec ses X86. Mais plusieurs problématiques se poseront lors du "grand switch":
* De nombreux éditeurs devront revoir leurs produits afin de garantir une prise en charge et une compatibilité parfaite. Pour "les gros", je me doute que des ressources suffisantes en terme d'effectif permettront d'amortir le choc. Mais quid des petits ?
* Qui dit bascule dit forcément, une période "entre deux chaises", ne serait-ce que pour laisser le temps aux éditeurs de "franchir le pas". Tout comme à l'époque de Rosetta, on peut légitimement se dire qu'il faudra se laisser quelques années encore pour que le changement soit total (quand bien même les machines seront déjà sur ARM et un nouveau système).
Les utilisateurs de hackintoshs peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles (aux moins pour quelques années encore), ce qui représente encore une solution alternative de choix pour ceux qui ne voudraient pas se démunir de leurs précieux Euros.
Pour le reste, on peu se poser la question de savoir si ce changement de fusil d'épaule a du sens (à part économiquement parlant, surtout quand on sait combien Apple cherche la rentabilité à tout prix). Sachant que les ventes sont plutôt sur le déclin (les Mac Pro version "poubelle de l'espace" ont fait un flop, les iMac Pro ne font pas mieux en terme de ventes, et les MacBook Pro ne sont guerre que les seules machines à encore faire du chiffre), il va falloir qu'Apple apporte une réelle plus-value à ses machines pour que la clientèle n'aille pas voir ailleurs (ce qui est déjà le cas depuis quelques temps hélas).
Avec des ventes d'iPhone qui commencent à décliner, des iPads également sur le déclin, l'apple Watch et l'Apple TV qui n'emballent pas grand monde, que restera-t-il du pommier en cas de gros gadin ? Ne lui souhaitons pas ce genre de déboire, parce que dans le cas contraire, l'histoire d'Apple pourrait se terminer de la plus triste des manières ... Source ICI.